BLABLA : Saison froide 2024

De janvier à septembre, je ne pouvais me rendre sur mon terrain de Briantes qu'une à deux fois par semaine. Suite à une morsure de vipère (un truc mystique, je venais de demander "conseil" à l'esprit de la source à quelques centaines de mètres, un gros coup de vent puis de retour au terrain, paf, mordue), je décidais, alitée pour plusieurs jours, d'enfin quitter la maison moisie que je louais pour déménager à La Châtre. Bah, ça a quand même avancé un peu plus vite depuis même si j'ai bien naturellement concentré mes efforts sur l'habitat des animaux. Bref ça pousse quand même.

A peine sortie de l’esclavagisme imposé par les chèvres qui n'avaient pas encore d'enclos, bim, une portée de chiots (merci Adrien pour ta réactivité de loche)... Ils sont mignons mais ça dépasse un peu mes capacités de zénitude, j'ai replongé dans la dépression qui a mangé mon été.

Un été quand même bien pourri, nan mais c'était quoi 2024 ? c'est le futur ? je déteste ça, et depuis l'automne on a une tempête quasi tous les 15 jours... Mes installations à l'arrache mais toujours réputées antisismiques tiennent le coup comme par magie... comme tout le monde sais, la magie, c'est scientifique ! Un brin de réflexion est le prétendu fragile mue indestructible, ou presque, j’attends les ouragans..

L'observation des plantes me sauve, à cette période, ce sont elles qui s'occupent de moi , déjà en pleine renaissance. Passion bourgeons !

Vivement février quand même...