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CULTURE :: les plantes bio indicatrices

Lors de la première visite du terrain,

j'ai passé au crible toutes les plantes dont je reconnaissais les avantages et les inconvénients.

Au final il me semble que c'est assez équilibré...

Pas de forte invasion généralisée d'une espèce ou autre que je sais problématique.

Aux Coutons, où je suis actuellement, c'est (entre autres) un enfer de rumex. Le sol est en effet gorgé d'eau la moitié de l'année, et totalement toniglendyl l'autre moitié, de la bonne grosse argile pétée de nitrates. J'ai toujours senti un drôle de goût dans mes légumes racines.

Aux Brandes, en dépit de ce nom peu engageant, synonyme de terres pauvres, de forêts arrachées depuis des centaines d'années, lessivées et peuplées de bruyères à balais, j'ai trouvé une terre qui me semble belle, la semoule de Claude Bourguignon. Pas encore une joie de micoryze mais on va y travailler !


En reprenant les interventions de son "collègue" Gérard Ducerf, dont la bonne bouille me semble tout à fait gage de confiance, je me dis que oui, ça va le faire.

Les plantes de décembre qui montrent un sol équilibré voire riche : églantier, prunellier, ronce... j'ai tout ça en masse et me réjouis d'autant plus que j'avais déjà prévu l'usage de ces ressources.

De la confiture et de la poudre de gratte cul pour les vitamines d'hiver, la fameuse pousse d'épines locale et de la teinture végétale violette avec les prunelles et ma confiotte préférée avec le mûres du roncier.

Ceux qui ne resteront pas au travers du terrain seront transférées pour une merveille de haie champêtre.



 
 
 

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© 2021 par Les Saisons - design & contenu Stéphanie HOUVER

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